Rallye de la découverte
El Jadida et sa Médina  Accueil

Le Rallye de la Découverte 

Rallye de la découverte au Maroc en 2022
Le rallye de la découverte
visitera El Jadida le 9 octobre 2022.




Un énorme barbecue sur la plage, la visite des fortifications, avant un jeu de piste dans la médina. 

La chasse au trésor continue !


La cité portugaise

La cité fortifiée, édifiée par les Portugais au début du xvie siècle et nommée Mazagan (Mazagão en portugais), fut prise par les Marocains en 1769. Ses fortifications, avec leurs bastions et remparts, constituent un exemple précoce de l’architecture militaire portugaise de la Renaissance. Les édifices portugais encore visibles sont la citerne portugaise, la forteresse portugaise de Mazagan et l'église de l'Assomption. Ils offrent un témoignage exceptionnel des influences croisées entre les cultures européenne et marocaine. Dès le début du xixe siècle, la ville éclata hors des remparts de la cité portugaise. Elle s'étend aujourd'hui très au-delà de ce qui n'est plus qu'un îlot historique au bord de l'Atlantique. El Jadida se situe à une altitude de 28m.

La présence portugaise prit fin en 1769, quand la ville fut prise par Sidi Mohamed ben Abdellah. À la veille de l'assaut, le commandant de la place reçut de Lisbonne l'ordre d'évacuer la ville. Un accord fut passé avec Mohamed ben Abdellah pour que les Portugais quittent la ville sans crainte d'une attaque. Avant leur départ, ceux-ci décidèrent de miner tous les bastions. Lorsque les Marocains pénétrèrent dans la cité, une série d'explosions détruisit les murailles et fit de nombreuses victimes. Entre la reprise de la ville et jusqu'au début du xixe siècle, la cité fut appelée El-Mehdoûma, « la Ruinée » en arabe.

Moulay Abd ar-Rahman, proclamé sultan en 1822, décida de restaurer la cité fortifiée et de l'appeler El Jadida, « la Nouvelle » en arabe. Des commerçants européens, surtout des Anglais originaires de Gibraltar, vinrent s'y installer. La ville accueillit de nombreux habitants venus de l'intérieur du pays. Elle déborda rapidement des limites de la cité portugaise, désormais souvent désignée sous le nom de Mellah car les juifs y étaient les plus nombreux. Au début du xxe siècle, El Jadida, que les Européens continuaient à appeler Mazagan, devint un des ports les plus importants du Maroc.

À partir de 1912, sous le protectorat de la France, une ville nouvelle fut créée comprenant un centre d'affaires (administrations, banques, etc.) et des quartiers résidentiels à l'attention des émigrants français.

La médina de la cité portugaise


Cette médina est entourée de remparts qui forment un carré d'environ 300 mètres de côté. Ils s’avancent dans la mer et étaient autrefois entourés d’eau grâce aux fossés creusés par les Portugais. Ces derniers élevèrent les remparts qui étaient dotés de cinq bastions. Le plus célèbre est celui de l’Ange qui conserve encore ses canons. A l’intérieur de l’enceinte se dressent des maisons dont le style est d’influence portugaise, ornées de pilastres et de balcons en ferronnerie. A côté de l’église de l’Assomption, s’élève une mosquée dont le minaret a été bâti sur des ruines d’une tour de guet à cinq pans. Notez qu’il est possible de parcourir le chemin de ronde qui relie les différents bastions moyennant quelques efforts et de l’escalade, mais cela en vaut la peine. Cette jetée, à laquelle on accède par la gauche des remparts, représente une agréable promenade, offrant une superbe vue sur la ville, surtout lorsque celle-ci s’illumine à la tombée du jour. 



Se promener dans la vieille médina est un délice. Les étroites ruelles fraîches, ses maisons uniformément recouvertes d’un crépi ocre orangé, le calme ambiant à peine troublé par quelques marchands, tout participe à rappeler la saveur de l’ancien temps. 

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